Mobile First
Pensez mobile, mais pas exclusivement
Avant toute chose, il faut partir du constat, que consulter le web depuis un mobile n’est plus un marché de niche, mais qu’au contraire, chiffres à l’appui, énormément de connexions ont lieu depuis des appareils mobiles, et pour certains exclusivement.
Avec l’apparition du développement Responsive, que celui-ci soit responsive (liquide intégralement) ou adaptative (par étapes fixes successives), l’idée est de pouvoir toucher avec le même contenu, aussi bien un écran très large, qu’un appareil mobile de taille réduite.
Seulement malgré cette bonne volonté, il est vrai que l’on peut placer plus d’informations et de manière plus volumique (taille typo, blocs plus espacés, illustrations et textes supplémentaires…), sur une grande surface que sur une petite, dirait la palisse.
Mobile First
On appelle cette approche, qui part du bas vers le haut, l’amélioration progressive. Certains autres développeurs, ont préférés voir différemment, c’est-à-dire en partant de la version grand écran, exploitant au mieux les possibilités et en réduisant au fur et à mesure contenu et comportements, vers une version restreinte.
En partant donc du haut vers le bas, en délivrant quoiqu’il en soit sur tout type de périphériques même les plus anciens. Là, on parle de dégradation progressive.
C’est en anglais qu’on sent le mieux la différence, Progressive Enhancement et Graceful degradation.
Alors, Mobile First ou pas ?
Les partisans de l’une ou l’autre des approches ont chacun de bons arguments. Chaque point de vue se défend, mais ne touche pas réellement le cœur du problème, à savoir que quelle que soit la solution retenue, il est important de ne charger que les contenus nécessaires au périphérique en question.
Pour botter en touche, nous dirons que tout est contextuel et que cela va dépendre du site, du contexte et du contenu… et puis de l’utilisateur… mais à y regarder de plus près, ne sommes-nous pas au cœur de l’architecture d’information ? (voir l’article à ce sujet)…